La Gnose
La Revue intégrale (1909-1912) ; Fac-similé
René Guénon, Collectif
Tant d’interprétations erronées ou incomplètes ont été données au mot Gnose… Il a été si souvent détourné de son acception véritable qu’il est nécessaire, afin de dissiper toute équivoque, de le rappeler ici à nouveau : la Gnose est la Connaissance intégrale, la Synthèse universelle, qui a pour objet la Vérité totale, une et immuable, sous les formes diverses revêtues suivant les époques et les pays. On peut donc dire que la Gnose est la racine commune de toutes les traditions particulières, de toutes les adaptations spécialisées, de toutes les révélations au sens propre du mot, qui ont donné naissance aux religions, aux initiations, toujours identiques au fond bien que différentes dans la forme. C’est pourquoi nous devons toujours nous appuyer sur la Tradition orthodoxe que nous retrouvons dans toute sa pureté originelle, partout la même, sous la lettre des Livres sacrés, sous le voile des symboles et des rites initiatiques. La Gnose est l’étude de la Science ésotérique telle la Vérité elle-même. La Revue La Gnose parait entre 1909 et 1912. Son directeur est René Guénon, qui écrit sous son nom gnostique : Palingénius. Pour la production de cette Revue, Guénon s’entoure de collaborateurs de qualité tels que Léon Champrenaud (Abdul-Haqq), Ivan Aguéli (Abdul-Hadi), Albert de Pouvourville (Matgioi), Saint-Yves d’Alveydre, Oswald Wirth, Patrice Genty et Fabre d’Olivet.
« La Lumière ne fait qu’aveugler ceux qui sont incapables de la recevoir. »
Broché : 838 pages
Editeur : ETHOS (2021)
Langue : Français
ISBN-10 : 9791092128
ISBN-13 : 9791092128758
Dimensions du produit : 21 x 29,7 x 4,3 cm
René Guénon, également connu sous le nom d’Abd al-Wâhid Yahyâ, né le 15 novembre 1886 à Blois, en France, et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un métaphysicien français. Il a publié dix-sept ouvrages de son vivant, auxquels s'ajoutent dix recueils d'articles publiés à titre posthume, soit au total vingt-sept titres régulièrement réédités. Ces livres ont trait, principalement, à la métaphysique, à l'ésotérisme et à la critique du monde moderne. Dans son œuvre, il se propose soit d'« exposer directement certains aspects des doctrines métaphysiques de l'Orient », doctrines métaphysiques que René Guénon définissait comme étant « universelles », soit d'« adapter ces mêmes doctrines [pour des lecteurs occidentaux] en restant toujours strictement fidèle à leur esprit ». Il ne revendiqua que la fonction de « transmetteur » de ces doctrines, dont il déclarait qu'elles sont de nature essentiellement « non individuelle », reliées à une connaissance supérieure, « directe et immédiate », qu'il nomme « intuition intellectuelle ». Lire la suite...